Plans de recherche et modes/instruments de recueil de données:
L’approche utilisée est dite « mixte », via la triangulation de données qualitatives et quantitatives. Tous.tes les élèves concerné.es auront la possibilité de participer au Climathon : il n’est pas possible de mobiliser une approche où un groupe contrôle (sans traitement) est comparé à un groupe expérimental (avec traitement).
L’effet de l’intervention (à savoir, la participation au Climathon) sera donc estimé par différents biais :
- Courts entretiens (volontaires) avec les enseignant.es concerné.es, après et avant le Climathon. Les entretiens menés avec les enseignant.es seront de type semi-structuré, avec des questions portant sur leur propre intérêt pour la durabilité et la perception qu’iels se font des intérêts de leurs élèves, leur motivation à faire participer leur classe à un Climathon et leur satisfaction (ou non) par rapport au processus.
- Observations pendant la journée « Climathon ». Une grille d’observation sera préparée en amont de la journée du Climathon (phase 2), afin de permettre aux stagiaires de focaliser leur attention et leur prise de note sur l’évolution, au court de la journée, de la dynamique au sein des groupes et des interactions quant aux variables centrales du projet (émotions liées au climat et sentiment de contrôle/d’efficacité collective).
- Données de questionnaires remplis par les élèves après le Climathon. Les questions de l’équipe de psychologie sociale seront incorporées à un questionnaire qu’eqlosion propose aux élèves participant à leurs événements (afin d’impacter au minimum le processus et de ne pas déranger les élèves et enseignant.es, il a été décidé, en accord avec eqlosion, de ne pas faire passer de questionnaire avant le Climathon). Les questions ajoutées porteront sur leur perception d’un potentiel changement d’émotions ou de comportements face au changement climatique (par ex., penser plus ou moins au changement climatique, se faire plus ou moins de soucis, vouloir agir plus ou moins de manière durables), et sur le sentiment de contrôle personnel (par ex., « j’ai l’impression de plus pouvoir agir pour le climat ») et d’efficacité collective (par ex., j’ai l’impression qu’en groupe on peut faire quelque chose pour le climat »).